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Adapté du roman autobiographique de Joseph Joffo, Un sac de billes (2017), réalisé par Christian Duguay, est un récit bouleversant sur l’enfance, la guerre, et l’instinct de survie. Situé dans la France occupée pendant la Seconde Guerre mondiale, le film raconte le parcours extraordinaire de deux jeunes frères juifs contraints de fuir Paris pour échapper à la persécution nazie.
📖 Synopsis :
Joseph et Maurice, âgés de 10 et 12 ans, vivent une enfance insouciante jusqu’au jour où le port de l’étoile jaune devient obligatoire. Leurs parents prennent une décision déchirante : les envoyer seuls vers la zone libre. Avec pour seul bagage un sac de billes et leur courage, les deux garçons entament un périple semé d’embûches, de séparations, de silences imposés, mais aussi de rencontres inattendues.
Ce voyage initiatique, marqué par la peur constante et la perte de l’innocence, est aussi un hymne à la solidarité, à la ruse, et à l’espoir.
🎭 Distribution :

- Dorian Le Clech : Joseph Joffo
- Batyste Fleurial : Maurice Joffo
- Patrick Bruel : le père
- Elsa Zylberstein : la mère
- Bernard Campan : le prêtre
- Christian Clavier : le docteur Rosen
🎥 Ce qui rend le film poignant :

- Une reconstitution historique authentique de la France des années 1940
- Des performances d’acteurs touchantes, notamment des jeunes comédiens
- Une histoire vraie, racontée avec pudeur et humanité
- Des scènes d’une intensité émotionnelle rare, sans jamais tomber dans le pathos
- Une musique discrète mais poignante signée Armand Amar
🗣️ Une histoire universelle :
Un sac de billes, c’est bien plus qu’un récit de guerre. C’est l’histoire d’une enfance volée, d’un combat pour rester debout, d’un amour familial inébranlable. C’est une leçon de vie, d’humanité et de résistance.
🕊️ Dernier mot :

Avec tendresse et justesse, Un sac de billes (2017) nous rappelle que, même dans les heures les plus sombres de l’histoire, l’innocence, le courage et la fraternité peuvent triompher de la haine.
“C’est un très beau roman, c’est une belle histoire… mais c’est surtout une vérité que le cinéma n’oubliera pas.”